16 décembre 2024
La localisation des services supérieurs à l’ère du numérique, par Diego Andres Cardenas Morales
8 mai 2024
Félicitations à Félix Bélanger (membre étudiant, maîtrise en ATDR), sous la direction de Geneviève Cloutier (membre régulière, ÉSAD), récipiendaire d’une bourse du Fonds de recherche Société et culture du Québec (Bourse de maîtrise en recherche) pour son projet de recherche: Le potentiel des bibliothèques publiques québécoises dans une transition socioécologique inspirée des communs.
Description du projet:
Les bibliothèques publiques ont le potentiel de jouer un rôle clé dans la transition socioécologique.
À titre d’institution culturelle la plus fréquentée au Québec, la bibliothèque publique apparait comme un milieu de vie stratégique pour atteindre un vaste public et promouvoir des changements dans les pratiques de consommation à large échelle. En effet, les bibliothèques sont bien répandues sur le territoire, gratuites, inclusives et dotées d’un financement stable par le biais de l’appareil municipal.
De plus, certaines bibliothèques offrent aujourd’hui des systèmes de partage qui vont au-delà des livres. On peut y emprunter des semences, des outils, des jeux, du matériel de cuisine, des instruments de musique et de l’équipement de plein air. Quelques bibliothèques proposent également de nouveaux services basés sur le partage d’espaces, de connaissances et d’équipements spécialisés, comme des jardins collectifs, des laboratoires de fabrication et des ateliers de réparation. Par cette mise en partage, les bibliothèques peuvent contribuer à une économie plus écologique et équitable – sobre en ressources et riche en liens sociaux.
En parallèle, les bibliothèques font de plus en plus appel à des processus de participation citoyenne afin d’orienter – voire de co-créer – le devenir de leur établissement.
En impliquant davantage les citoyen·nes et en élargissant l’éventail de ressources partagées, les bibliothèques publiques se rapprochent du concept des « communs ». Les communs sont des systèmes de ressources partagées par une communauté autogouvernée, reconnus par une vaste littérature scientifique comme étant efficaces, durables et équitables.
Or, est-il souhaitable que la bibliothèque devienne une maison de communs? Pour contribuer à cette réflexion, nous proposons d’évaluer, par le biais d’une méthodologie qualitative, la pertinence socioécologique et la faisabilité d’un élargissement des services de partage et de participation citoyenne dans les bibliothèques publiques du Québec.