25 novembre 2024
8 novembre 2018
La fonction de directeur général est méconnue par rapport à celle du maire dans nos municipalités. Dans les villes du Québec, il joue toutefois un rôle essentiel dans la gestion et même dans la prise de décision. L’archétype de la bureaucratie municipale québécoise est un directeur général soumis aux ordres des élus, un rôle que les auteurs Gravel et Petrelli nomment le « gérant-conseil ». Comme on dit dans les pays anglo-saxons, le directeur général « speaks truth to power », c’est-à-dire qu’il conseille l’élu en lui donnant toute l’information nécessaire à la prise de décision et ensuite, il « gère ». En revanche, il ne décide pas. La prise de décision demeure une prérogative d’élus.
Cette définition du rôle du directeur général reflète-t-elle véritablement la réalité de leur travail de tous les jours ? Que dit la loi à ce sujet ? Dans quelle mesure la taille de la ville a-t-elle des répercussions sur la relation entre les maires et les directeurs généraux ? Comment peut-on caractériser la relation entre le maire et le directeur général ? En d’autres mots, qui décide véritablement dans les municipalités du Québec ? C’est ce dont il sera question dans cette capsule thématique.
(…)
Pour consulter l’article complet, suivez ce lien vers le site de VRM
*Rodolphe Parent est étudiant à la maîtrise en science politique à l’Université de Montréal. Cette capsule a été rédigée dans le cadre du cours POL6512