25 novembre 2024
6 novembre 2023
Article paru dans ULaval nouvelles le 6 novembre 2023 par Jean Hamann
Des chercheurs proposent une façon pratique d’estimer la concentration de sous-produits de désinfection qui peuvent provoquer des problèmes de santé chez les usagers et le personnel des piscines
Les personnes qui travaillent dans les piscines intérieures et les nageurs assidus s’exposent à des sous-produits de désinfection (SPD) volatils qui peuvent irriter les yeux et les voies respiratoires, au point de provoquer, dans certains cas, des problèmes d’asthme. Y aurait-il une façon simple et peu coûteuse de mesurer la concentration de ces contaminants dans l’air des piscines afin de pouvoir appliquer des mesures correctives au besoin? Des chercheurs de l’Université Laval et de l’Université de Montréal se sont penchés sur la question et ils proposent une solution pratique à ce problème dans un article qui vient de paraître dans la revue Environmental Monitoring Assessment.
Pour réaliser ce projet, les chercheurs ont mesuré la concentration de SPD dans l’air et dans l’eau de quatre piscines de Québec et de Montréal. Ils ont ensuite tenté d’établir des corrélations entre ces concentrations et différentes caractéristiques et variables physico-chimiques de chaque piscine. «Des travaux que nous avions menés antérieurement indiquaient que les concentrations de SPD étaient problématiques dans deux de ces piscines», souligne le coresponsable de l’étude, Manuel Rodriguez, professeur à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche industrielle CRSNG – Gestion et surveillance de la qualité d’eau potable. […]
Lire l’article complet: Une méthode simple pour évaluer la qualité de l’air dans les piscines intérieures